30e lettre d'information
Le 3 décembre 2012,
Cher(e) collègue,
Dans cette 30e lettre, vous trouverez (également en pièce jointe) :
- La table des matières du numéro 2012-1 des Annales de Démographie Historique qui est en impression chez Belin et sera dans les prochaines semaines dans les boîtes aux lettres des abonnés.
- Le programme définitif du colloque "Le parrainage en Europe et en Amérique", organisé avec le soutien de la SDH, et qui aura lieu à Paris jeudi et vendredi prochains
- Le programme de la journée d'étude "Filiation illégitime et bâtardise" (21 janvier 2013- Angers)
- L'appel à communication de la journée d'étude "A quelle discipline appartiennent les enfants ?"
Bien cordialement,
Fabrice Boudjaaba
**********************************************************************************
Annales de Démographie Historique 2012/1
DE SI FRAGILES ENFANTS. MORTALITÉ FOETALE, NÉONATALE ET INFANTILE
EN EUROPE (XVIIIE-XXE SIÈCLES)
Maurice GARDEN, Hommage à Pierre Goubert...............................................
Lucia POZZI and Josep L. BARONA, Vulnerable Babies. Late foetal, neonatal
and infant mortality in Europe (18th-20thCenturies).......................
Thierry EGGERICKX, Marc DEBUISSON et Jean-Paul SANDERSON, La mortalité
des jeunes enfants de moins d’un an en Belgique, de 1840 à 1925.
Une approche spatiale.....................................................................
Marco BRESCHI, Massimo ESPOSITO, Stanislao MAZZONI, and Lucia POZZI,
The Sardinian Experience of the Lowest Italian Infant Mortality at
the Turn of the Twentieth Century. True or False empirical
Evidence?......................................................................................
Renzo DEROSAS, Suspicious Deaths: Household Composition, Infant Neglect,
and Child Care in Nineteenth-Century Venice................................
Nathalie SAGE PRANCHÈRE, La mort apparente du nouveau-né dans la
littérature médicale (France, 1760-1900).......................................
Alice REID and Eilidh GARRETT, Doctors and the Causes of Neonatal Death
in Scotland in the Second Half of the Nineteenth Century ...............
Josep BERNABEU-MESTRE, La prévention et la protection sociale dans la lutte
contre la mortinatalité et la mortalité néonatale précoce : réflexions à
partir de l’expérience espagnole, 1924-1963.....................................
Anne LØKKE, The Antibiotic Transformation of Danish Obstetrics - The
Hidden Links between the Decline in Perinatal Mortality and
Maternal Mortality in the Mid-Twentieth Century..........................
Varia
Guy BRUNET, Le juge et l’orphelin. Des Assemblées de parents aux Conseils de
famille, XVIIIe-XIXe siècles.................................................................
Comptes rendus
************************************************
Le parrainage en Europe et en Amérique.
Pratiques de longue durée, XVIe-XXIe siècle
6-7 décembre 2012 à Paris-Sorbonne
Organisateurs : Guido Alfani, Vincent Gourdon, Isabelle Robin-Romero
Colloque du centre Roland Mousnier (UMR 8696) organisé avec le soutien de l’université Paris-Sorbonne et de l’école doctorale n°2, de la CNAF et de l’UNAPP.
Jeudi 6 décembre 2012
Centre Malesherbes, Paris-Sorbonne
(108 boulevard Malesherbes, 75017 Paris, métro Malesherbes ou Villiers)
Salle 126
14 h. -18 h.
Présidence : François-Joseph Ruggiu (Université Paris-Sorbonne)
14.00 Guido Alfani (Université Bocconi, Italie), l’état des débats
Le parrainage catholique à l’époque moderne : continuités et ruptures
14.30 Cécile Alexandre (Université Paris-Sorbonne), « Parrainer à Charleville au XVIIIe siècle ».
14.55 Alessio Basilico (Université de Teramo, Italie), « The Evolution of Godparenthood in Early Modern Abruzzo ».
15.20 Camille Berteau, Vincent Gourdon, Isabelle Robin-Romero (Université Paris-Sorbonne/CNRS), « Le parrainage à Aubervilliers, XVIe-XIXe siècles ».
15.45 Pause
16.00 Stéphane Minvielle, (Université de Nouméa, Nouvelle-Calédonie), « Le parrainage à Bordeaux à l'époque moderne ».
16.25 Ofelia Rey-Castelao (Université de Saint-Jacques-de-Compostelle, Galice, Espagne), « Parrains et marraines en Galice sous l'Ancien Régime ».
16.50 Discussion
Dîner à 20.30
Vendredi 7 décembre 2012 Maison de la Recherche, Paris-Sorbonne
(28, rue Serpente, 75006 Paris, métro Odéon ou Saint-Michel)
salle D040
9h-12 h.30
Présidence : Aliocha Maldavsky (Université Paris-Ouest)
Le parrainage protestant
9.15 Jord Hanus, Maarten Van Dijck (Centre for Urban History, Université d’Anvers, Belgique- Erasmus University Rotterdam, Pays-Bas), “Godparenthood in diverging regions : a comparison of Leiden and Mechelen in the seventeenth century”.
9.40 Christine Fertig (Université de Munster, Allemagne), “Social networks and godparents in rural North-Western Germany : Social classes and integration (18th-19th centuries)”.
10.05 Discussion
10.25 Pause
Mondes coloniaux XVIIe-XIXe siècles
10.40 Edward Tebbenhoff (Luther College, Iowa, Etats-Unis), « Le parrainage dans les colonies anglaises de Nouvelle-Angleterre ».
11.05 Vincent Cousseau (Université de Limoges), « Le parrainage des esclaves aux Antilles françaises ».
11.30 David Robichaux (Universidad Iberomericana, México, Méxique), « Parrains et marraines dans deux paroisses de Tlaxcala (Mexique central): origines, état civil et appartenance sociale aux XVIIIe et XIXe siècles ».
11.55 Discussion
Déjeuner 12.30 au club des enseignants.
14 h.-18 h.
Présidence : Lise-Marie Schaffhauser (UNAPP)
14.15 Allocution
Le parrainage entre enjeux politiques et usages religieux dans l’Europe pluri-confessionnelle
14.30 Violetta Barbu (Institut Nicolae Iorga, Bucarest, Roumanie), « Le parrainage princier dans les Pays Roumains aux XVIIe-XVIIIe siècles : la codification et l'usage social d'un rite politique ».
14.55 Marianna Muravyeva (Université d’Helsinki, Finlande), «‘Non-Orthodox’ Godparents : Interconfessional Godparenthood in Modern Russia (1700-2000) ».
15.20 Discussion
15.40 Monica Vasile (Junior Research Fellow, Max Planck Institute for Social Anthropology, Halle, Allemagne), « Parrainage en Roumanie contemporaine : une typologie de relations de parrainage ».
16.05 Antoine Mandret-Degeill (Institut d’Etudes Politiques de Paris), « Le parrainage civil en France : un baptême catholique comme les autres ? ».
16.30 Discussion générale
******************************************************************
Journée d'étude
Filiation illégitime et bâtardise
dans les sociétés
médiévale et moderne
Première journée d’étude
Des documents aux problématiques
Lundi 21 janvier 2013
Maison des Sciences Humaines
Angers
le programme est téléchargeable: http://www.univ-angers.fr/fr/recherche/unites-et-structures-de-recherche/pole-ll-shs/cerhio-angers/je--filiation-illegitime--acte-1.html
Le programme est également en pièce jointe
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Appel à communication
Journées d’étude internationales
À quelle discipline appartiennent les enfants ?
Croisements, échanges et reconfigurations de la recherche autour de l'enfance
http://jediscenf2013.sciencesconf.org
Organisées par
Le groupe « Sciences de l’enfance, enfants des sciences »
École des Hautes Études en Sciences Sociales,
Salle Lombard - 96, bd. Raspail
75006 Paris
23-24 mai, 2013
Ces journées d’étude proposent d’effectuer un retour réflexif et critique sur le processus de
constitution de l’enfance et des enfants comme objets d’étude à part entière. Nous souhaitons
notamment interroger l’histoire et la nature de leur inscription disciplinaire ainsi que l’émergence
d’approches pluri ou non disciplinaires qui cherchent à définir, explicitement ou en creux, l'enfance
comme un nouveau champ de recherche.
L’enfance et les enfants appartiennent en réalité depuis longtemps au paysage des sciences
humaines et sociales, mais ils ont été investis à des degrés et selon des modalités qui varient selon
les disciplines. Historiquement, les premières à s'y être intéressées et à avoir marqué leur empreinte
sur toutes les autres relèvent de diverses approches psychologiques, psychanalytiques et
pédagogiques. Cependant, un nombre croissant de disciplines – anthropologie, histoire, sociologie
et, plus récemment science politique ou encore géographie– ont revendiqué, à différents moments,
la pertinence de leur approche spécifique en ce domaine.
De nombreuses disciplines ont désormais démontré qu’elles pouvaient à bon escient s’approprier
l’objet « enfance ». Cependant, la diversité de leurs approches, de leurs théories, de leurs
questionnements, de leurs méthodes et de leurs résultats appelle à questionner l’unité voire la
validité, de cet objet et à se demander jusqu’à quel point il est véritablement « bon à (et bon pour)
penser ». Les enfants des psychologues du développement, dont les aptitudes sont testées dans le
cadre d’expérimentations, sont-ils les mêmes que ceux des anthropologues, observés dans leur cadre
de vie quotidien ? Parle-t-on des mêmes enfants quand on cherche à démontrer la relativité et
l’historicité du concept d’enfance ainsi que le font de diverses manières anthropologues,
sociologues et historiens, ou quand on affirme la nécessité d’un passage d’une recherche sur les
enfants et l’enfance à une recherche avec les enfants, où ceux-ci sont considérés comme sujets de
droits et interlocuteurs légitimes ?
Pourtant, en dépit, ou peut-être à cause de la nature polyèdre, et donc fragile, de cet objet dont un
angle d’approche unique semble incapable de saisir la complexité, l’enfance semble
progressivement s’affirmer comme champ de recherche à part entière. Ce processus prend des
formes diverses allant de l’émergence de « sous-disciplines » (anthropologie, sociologie, histoire,
etc. de l’enfance) à la dissolution disciplinaire ou à l'interdisciplinarité propre, par exemple, aux
Childhood Studies anglo-saxonnes, en passant par la création de disciplines hybrides comme la
psychologie interculturelle ou l’anthropologie cognitive ou par l’existence de fédérations pluri- ou
inter-disciplinaires sous la forme de séminaires ou encore de collections éditoriales.
L’intérêt de plus en plus marqué pour un dépassement du cadre disciplinaire excède bien
évidemment le domaine de l’enfance. On peut même se demander s'il ne se joue pas là une
redéfinition en profondeur de l'organisation scientifique qui verrait le thème de recherche
confédérer des intérêts autrefois défendus dans et par le cadre du partage disciplinaire. La nature de
ces intérêts, scientifique, institutionnel, idéologique, pratique..., ainsi que la valeur heuristique de
cette redéfinition des modalités de production des savoirs demandent à être éclaircies. Dans le cas
de l’enfance et des enfants, on retrouve ainsi nettement, au moins dans la production de langue
anglaise, la dimension politique présente dans d’autres champs de recherche liés à la reconnaissance
et à la défense des droits d’une population dont la spécificité est de la sorte affirmée. Nous pensons
notamment aux disability studies, queer studies, gender studies, feminist studies et autres subaltern
studies ; une différence certainement cruciale étant que, dans le cas des enfants, ils ne sont pas euxmêmes
à l’origine de cette initiative. Une demande croissante pour la recherche-action, une
exigence d’applicabilité des résultats de la recherche, figurent peut-être également au nombre des
raisons expliquant que le thème de recherche joue le rôle d’opérateur de pensée autrefois dévolu
aux disciplines.
À quelle discipline appartiennent donc les enfants ? Qu’en ont fait les différentes disciplines qui s’y
sont intéressées ? Qu’ont fait, en retour, les enfants aux disciplines qui les ont étudiés ? Pourquoi
cet objet semble-t-il, de nos jours, appeler à une collaboration interdisciplinaire voire à un
effacement des frontières disciplinaires ? Quels sont les bénéfices et les périls de ces redéfinitions,
quand elles existent, du fonctionnement de la recherche ? Comment, finalement, les enfants
circulent-ils entre, parmi et au-delà des disciplines ?
Pour répondre à ces questions, il nous semble nécessaire d’engager une réflexion à la fois critique et
historiographique concernant les conditions épistémologiques de l’objet « enfants/enfance ». Pour
ce faire, les propositions pourront se structurer autour des pistes d’investigation suivantes, qui ne
sont ni exhaustives, ni exclusives les unes des autres.
- Nous partons ici de l'hypothèse qu’en dépit des particularités propres aux différents contextes
nationaux et à l’histoire interne de chaque discipline, les recherches sur les enfants recourent,
de façon explicite ou latente, à des acquis, présupposés ou théories issus de disciplines
connexes et ce, quelle que soit leur inscription disciplinaire (comme l’anthropologie, par
exemple, peut le faire avec la psychologie du développement ou avec la psychanalyse).
Les intervenants qui le souhaitent sont alors invités à se livrer, à partir de leur parcours
scientifique, à un jeu biographique réflexif et critique. L’enjeu est ici de revenir à la fois sur les
modalités de l’inscription disciplinaire de leur objet de recherche, et de ramener à la surface pour
les discuter les influences de, les emprunts à, les dialogues avec d’autres disciplines ou
approches. Les chercheurs ayant fait l’expérience de reconversions disciplinaires et/ou de cumul
de compétences disciplinaires sont également conviés à faire part de la manière dont leurs
recherches sur l’enfance et les enfants en ont été modifiées.
- Il existe dans le champ de la recherche et de l’enseignement sur l’enfance et les enfants des
expériences de collaborations effectives entre chercheurs issus d'horizons disciplinaires
différents. Les intervenants qui ont participé à de telles initiatives pourront retracer l’histoire de
ces collaborations, faire part des difficultés qu’ils ont éventuellement rencontrées, des écueils
auxquels ils ont pu se heurter, et faire un point sur l’accroissement de savoir qui a pu en résulter,
ou encore d’efficacité quant à des fins visées.
- Enfin, les évolutions institutionnelles et disciplinaires de l'enfance pourront être
interrogées d’un point de vue critique et historique. Nous pensons aux cas où l’enfant est
construit en tant que domaine de recherche spécifique et de plein droit au sein d’une discipline, à
ceux où l’objet d’étude (l'enfance/les enfants) a acquis une place autrefois réservée à l'inscription
disciplinaire, ainsi qu’aux hybridations disciplinaires destinées à prendre en compte plusieurs
dimensions de l’enfance (la cognition et la culture, par exemple).
Qu'est-ce que ces évolutions disent des objets qu'ils traitent ? Comment transforment-elles ces
objets ? Comment s’inscrivent-elles dans l’histoire des sciences humaines et sociales, mais aussi
de l’objet « enfants/enfances » et de ses transformations ? De quoi dépendent, quand elles sont
atteintes, ces « consécrations » ou « mutations » disciplinaires/institutionnelles ? Quels en sont
ses acteurs ? Quels sont leurs objectifs ? Est-il possible d’évaluer leurs résultats ?
Les intervenants intéressés par les processus décrits dans cet appel, qu’ils en aient été témoins,
participants ou analystes, sont invités à faire part de leurs réflexions sur leurs formes, leur histoire,
leurs succès et leurs revers et, plus généralement, sur leurs implications concernant les pratiques et
les redéfinitions théoriques de la recherche. Les organisateurs encouragent les chercheurs et
doctorants de différentes disciplines (anthropologie, histoire, sociologie, droit, psychologie,
sciences de l'éducation, sciences cognitives, etc.), mais aussi les membres d'organisations qui
travaillent sur l'enfance, à proposer des communications.
Contact et organisation :
Les propositions à faire parvenir aux organisateurs comprendront entre 500 et 600 mots, et devront
être déposées sur le site http://jediscenf2013.sciencesconf.org, au plus tard le 15 janvier 2013. Les
auteurs des propositions retenues en seront informés fin février 2013, ainsi que des modalités
pratiques de la journée d'études. Veuillez contacter les organisateurs pour toute autre information
concernant cet appel à communication et la journée d’étude @ [email protected].
Comité scientifique
Doris Bonnet (DR IRD/CEAf)
Blandine Bril (DE EHESS/Grac)
Dorothée Dussy (CR CNRS / Iris)
Jean-Sébastien Eideliman (MCF U. Lille 3 / Ceries)
Jeanne-Véronique Pache (PR, U. Fribourg)
Elodie Razy (MCF, U. Liège / LASC)
Richard Rechtman (DE EHESS / Iris)
Comité d’organisation
Giuseppe Bolotta (doctorant U. de Milan)
Damien Boone (doctorant U. Lille 2/Ceraps)
Natacha Collomb (CR CNRS-EHESS/CASE)
Camille Salgues (doctorant EHESS/Iris)
Alice-Sophie Sarcinelli (doctorante EHESS
Le 3 décembre 2012,
Cher(e) collègue,
Dans cette 30e lettre, vous trouverez (également en pièce jointe) :
- La table des matières du numéro 2012-1 des Annales de Démographie Historique qui est en impression chez Belin et sera dans les prochaines semaines dans les boîtes aux lettres des abonnés.
- Le programme définitif du colloque "Le parrainage en Europe et en Amérique", organisé avec le soutien de la SDH, et qui aura lieu à Paris jeudi et vendredi prochains
- Le programme de la journée d'étude "Filiation illégitime et bâtardise" (21 janvier 2013- Angers)
- L'appel à communication de la journée d'étude "A quelle discipline appartiennent les enfants ?"
Bien cordialement,
Fabrice Boudjaaba
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Annales de Démographie Historique 2012/1
DE SI FRAGILES ENFANTS. MORTALITÉ FOETALE, NÉONATALE ET INFANTILE
EN EUROPE (XVIIIE-XXE SIÈCLES)
Maurice GARDEN, Hommage à Pierre Goubert...............................................
Lucia POZZI and Josep L. BARONA, Vulnerable Babies. Late foetal, neonatal
and infant mortality in Europe (18th-20thCenturies).......................
Thierry EGGERICKX, Marc DEBUISSON et Jean-Paul SANDERSON, La mortalité
des jeunes enfants de moins d’un an en Belgique, de 1840 à 1925.
Une approche spatiale.....................................................................
Marco BRESCHI, Massimo ESPOSITO, Stanislao MAZZONI, and Lucia POZZI,
The Sardinian Experience of the Lowest Italian Infant Mortality at
the Turn of the Twentieth Century. True or False empirical
Evidence?......................................................................................
Renzo DEROSAS, Suspicious Deaths: Household Composition, Infant Neglect,
and Child Care in Nineteenth-Century Venice................................
Nathalie SAGE PRANCHÈRE, La mort apparente du nouveau-né dans la
littérature médicale (France, 1760-1900).......................................
Alice REID and Eilidh GARRETT, Doctors and the Causes of Neonatal Death
in Scotland in the Second Half of the Nineteenth Century ...............
Josep BERNABEU-MESTRE, La prévention et la protection sociale dans la lutte
contre la mortinatalité et la mortalité néonatale précoce : réflexions à
partir de l’expérience espagnole, 1924-1963.....................................
Anne LØKKE, The Antibiotic Transformation of Danish Obstetrics - The
Hidden Links between the Decline in Perinatal Mortality and
Maternal Mortality in the Mid-Twentieth Century..........................
Varia
Guy BRUNET, Le juge et l’orphelin. Des Assemblées de parents aux Conseils de
famille, XVIIIe-XIXe siècles.................................................................
Comptes rendus
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Le parrainage en Europe et en Amérique.
Pratiques de longue durée, XVIe-XXIe siècle
6-7 décembre 2012 à Paris-Sorbonne
Organisateurs : Guido Alfani, Vincent Gourdon, Isabelle Robin-Romero
Colloque du centre Roland Mousnier (UMR 8696) organisé avec le soutien de l’université Paris-Sorbonne et de l’école doctorale n°2, de la CNAF et de l’UNAPP.
Jeudi 6 décembre 2012
Centre Malesherbes, Paris-Sorbonne
(108 boulevard Malesherbes, 75017 Paris, métro Malesherbes ou Villiers)
Salle 126
14 h. -18 h.
Présidence : François-Joseph Ruggiu (Université Paris-Sorbonne)
14.00 Guido Alfani (Université Bocconi, Italie), l’état des débats
Le parrainage catholique à l’époque moderne : continuités et ruptures
14.30 Cécile Alexandre (Université Paris-Sorbonne), « Parrainer à Charleville au XVIIIe siècle ».
14.55 Alessio Basilico (Université de Teramo, Italie), « The Evolution of Godparenthood in Early Modern Abruzzo ».
15.20 Camille Berteau, Vincent Gourdon, Isabelle Robin-Romero (Université Paris-Sorbonne/CNRS), « Le parrainage à Aubervilliers, XVIe-XIXe siècles ».
15.45 Pause
16.00 Stéphane Minvielle, (Université de Nouméa, Nouvelle-Calédonie), « Le parrainage à Bordeaux à l'époque moderne ».
16.25 Ofelia Rey-Castelao (Université de Saint-Jacques-de-Compostelle, Galice, Espagne), « Parrains et marraines en Galice sous l'Ancien Régime ».
16.50 Discussion
Dîner à 20.30
Vendredi 7 décembre 2012 Maison de la Recherche, Paris-Sorbonne
(28, rue Serpente, 75006 Paris, métro Odéon ou Saint-Michel)
salle D040
9h-12 h.30
Présidence : Aliocha Maldavsky (Université Paris-Ouest)
Le parrainage protestant
9.15 Jord Hanus, Maarten Van Dijck (Centre for Urban History, Université d’Anvers, Belgique- Erasmus University Rotterdam, Pays-Bas), “Godparenthood in diverging regions : a comparison of Leiden and Mechelen in the seventeenth century”.
9.40 Christine Fertig (Université de Munster, Allemagne), “Social networks and godparents in rural North-Western Germany : Social classes and integration (18th-19th centuries)”.
10.05 Discussion
10.25 Pause
Mondes coloniaux XVIIe-XIXe siècles
10.40 Edward Tebbenhoff (Luther College, Iowa, Etats-Unis), « Le parrainage dans les colonies anglaises de Nouvelle-Angleterre ».
11.05 Vincent Cousseau (Université de Limoges), « Le parrainage des esclaves aux Antilles françaises ».
11.30 David Robichaux (Universidad Iberomericana, México, Méxique), « Parrains et marraines dans deux paroisses de Tlaxcala (Mexique central): origines, état civil et appartenance sociale aux XVIIIe et XIXe siècles ».
11.55 Discussion
Déjeuner 12.30 au club des enseignants.
14 h.-18 h.
Présidence : Lise-Marie Schaffhauser (UNAPP)
14.15 Allocution
Le parrainage entre enjeux politiques et usages religieux dans l’Europe pluri-confessionnelle
14.30 Violetta Barbu (Institut Nicolae Iorga, Bucarest, Roumanie), « Le parrainage princier dans les Pays Roumains aux XVIIe-XVIIIe siècles : la codification et l'usage social d'un rite politique ».
14.55 Marianna Muravyeva (Université d’Helsinki, Finlande), «‘Non-Orthodox’ Godparents : Interconfessional Godparenthood in Modern Russia (1700-2000) ».
15.20 Discussion
15.40 Monica Vasile (Junior Research Fellow, Max Planck Institute for Social Anthropology, Halle, Allemagne), « Parrainage en Roumanie contemporaine : une typologie de relations de parrainage ».
16.05 Antoine Mandret-Degeill (Institut d’Etudes Politiques de Paris), « Le parrainage civil en France : un baptême catholique comme les autres ? ».
16.30 Discussion générale
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Journée d'étude
Filiation illégitime et bâtardise
dans les sociétés
médiévale et moderne
Première journée d’étude
Des documents aux problématiques
Lundi 21 janvier 2013
Maison des Sciences Humaines
Angers
le programme est téléchargeable: http://www.univ-angers.fr/fr/recherche/unites-et-structures-de-recherche/pole-ll-shs/cerhio-angers/je--filiation-illegitime--acte-1.html
Le programme est également en pièce jointe
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Appel à communication
Journées d’étude internationales
À quelle discipline appartiennent les enfants ?
Croisements, échanges et reconfigurations de la recherche autour de l'enfance
http://jediscenf2013.sciencesconf.org
Organisées par
Le groupe « Sciences de l’enfance, enfants des sciences »
École des Hautes Études en Sciences Sociales,
Salle Lombard - 96, bd. Raspail
75006 Paris
23-24 mai, 2013
Ces journées d’étude proposent d’effectuer un retour réflexif et critique sur le processus de
constitution de l’enfance et des enfants comme objets d’étude à part entière. Nous souhaitons
notamment interroger l’histoire et la nature de leur inscription disciplinaire ainsi que l’émergence
d’approches pluri ou non disciplinaires qui cherchent à définir, explicitement ou en creux, l'enfance
comme un nouveau champ de recherche.
L’enfance et les enfants appartiennent en réalité depuis longtemps au paysage des sciences
humaines et sociales, mais ils ont été investis à des degrés et selon des modalités qui varient selon
les disciplines. Historiquement, les premières à s'y être intéressées et à avoir marqué leur empreinte
sur toutes les autres relèvent de diverses approches psychologiques, psychanalytiques et
pédagogiques. Cependant, un nombre croissant de disciplines – anthropologie, histoire, sociologie
et, plus récemment science politique ou encore géographie– ont revendiqué, à différents moments,
la pertinence de leur approche spécifique en ce domaine.
De nombreuses disciplines ont désormais démontré qu’elles pouvaient à bon escient s’approprier
l’objet « enfance ». Cependant, la diversité de leurs approches, de leurs théories, de leurs
questionnements, de leurs méthodes et de leurs résultats appelle à questionner l’unité voire la
validité, de cet objet et à se demander jusqu’à quel point il est véritablement « bon à (et bon pour)
penser ». Les enfants des psychologues du développement, dont les aptitudes sont testées dans le
cadre d’expérimentations, sont-ils les mêmes que ceux des anthropologues, observés dans leur cadre
de vie quotidien ? Parle-t-on des mêmes enfants quand on cherche à démontrer la relativité et
l’historicité du concept d’enfance ainsi que le font de diverses manières anthropologues,
sociologues et historiens, ou quand on affirme la nécessité d’un passage d’une recherche sur les
enfants et l’enfance à une recherche avec les enfants, où ceux-ci sont considérés comme sujets de
droits et interlocuteurs légitimes ?
Pourtant, en dépit, ou peut-être à cause de la nature polyèdre, et donc fragile, de cet objet dont un
angle d’approche unique semble incapable de saisir la complexité, l’enfance semble
progressivement s’affirmer comme champ de recherche à part entière. Ce processus prend des
formes diverses allant de l’émergence de « sous-disciplines » (anthropologie, sociologie, histoire,
etc. de l’enfance) à la dissolution disciplinaire ou à l'interdisciplinarité propre, par exemple, aux
Childhood Studies anglo-saxonnes, en passant par la création de disciplines hybrides comme la
psychologie interculturelle ou l’anthropologie cognitive ou par l’existence de fédérations pluri- ou
inter-disciplinaires sous la forme de séminaires ou encore de collections éditoriales.
L’intérêt de plus en plus marqué pour un dépassement du cadre disciplinaire excède bien
évidemment le domaine de l’enfance. On peut même se demander s'il ne se joue pas là une
redéfinition en profondeur de l'organisation scientifique qui verrait le thème de recherche
confédérer des intérêts autrefois défendus dans et par le cadre du partage disciplinaire. La nature de
ces intérêts, scientifique, institutionnel, idéologique, pratique..., ainsi que la valeur heuristique de
cette redéfinition des modalités de production des savoirs demandent à être éclaircies. Dans le cas
de l’enfance et des enfants, on retrouve ainsi nettement, au moins dans la production de langue
anglaise, la dimension politique présente dans d’autres champs de recherche liés à la reconnaissance
et à la défense des droits d’une population dont la spécificité est de la sorte affirmée. Nous pensons
notamment aux disability studies, queer studies, gender studies, feminist studies et autres subaltern
studies ; une différence certainement cruciale étant que, dans le cas des enfants, ils ne sont pas euxmêmes
à l’origine de cette initiative. Une demande croissante pour la recherche-action, une
exigence d’applicabilité des résultats de la recherche, figurent peut-être également au nombre des
raisons expliquant que le thème de recherche joue le rôle d’opérateur de pensée autrefois dévolu
aux disciplines.
À quelle discipline appartiennent donc les enfants ? Qu’en ont fait les différentes disciplines qui s’y
sont intéressées ? Qu’ont fait, en retour, les enfants aux disciplines qui les ont étudiés ? Pourquoi
cet objet semble-t-il, de nos jours, appeler à une collaboration interdisciplinaire voire à un
effacement des frontières disciplinaires ? Quels sont les bénéfices et les périls de ces redéfinitions,
quand elles existent, du fonctionnement de la recherche ? Comment, finalement, les enfants
circulent-ils entre, parmi et au-delà des disciplines ?
Pour répondre à ces questions, il nous semble nécessaire d’engager une réflexion à la fois critique et
historiographique concernant les conditions épistémologiques de l’objet « enfants/enfance ». Pour
ce faire, les propositions pourront se structurer autour des pistes d’investigation suivantes, qui ne
sont ni exhaustives, ni exclusives les unes des autres.
- Nous partons ici de l'hypothèse qu’en dépit des particularités propres aux différents contextes
nationaux et à l’histoire interne de chaque discipline, les recherches sur les enfants recourent,
de façon explicite ou latente, à des acquis, présupposés ou théories issus de disciplines
connexes et ce, quelle que soit leur inscription disciplinaire (comme l’anthropologie, par
exemple, peut le faire avec la psychologie du développement ou avec la psychanalyse).
Les intervenants qui le souhaitent sont alors invités à se livrer, à partir de leur parcours
scientifique, à un jeu biographique réflexif et critique. L’enjeu est ici de revenir à la fois sur les
modalités de l’inscription disciplinaire de leur objet de recherche, et de ramener à la surface pour
les discuter les influences de, les emprunts à, les dialogues avec d’autres disciplines ou
approches. Les chercheurs ayant fait l’expérience de reconversions disciplinaires et/ou de cumul
de compétences disciplinaires sont également conviés à faire part de la manière dont leurs
recherches sur l’enfance et les enfants en ont été modifiées.
- Il existe dans le champ de la recherche et de l’enseignement sur l’enfance et les enfants des
expériences de collaborations effectives entre chercheurs issus d'horizons disciplinaires
différents. Les intervenants qui ont participé à de telles initiatives pourront retracer l’histoire de
ces collaborations, faire part des difficultés qu’ils ont éventuellement rencontrées, des écueils
auxquels ils ont pu se heurter, et faire un point sur l’accroissement de savoir qui a pu en résulter,
ou encore d’efficacité quant à des fins visées.
- Enfin, les évolutions institutionnelles et disciplinaires de l'enfance pourront être
interrogées d’un point de vue critique et historique. Nous pensons aux cas où l’enfant est
construit en tant que domaine de recherche spécifique et de plein droit au sein d’une discipline, à
ceux où l’objet d’étude (l'enfance/les enfants) a acquis une place autrefois réservée à l'inscription
disciplinaire, ainsi qu’aux hybridations disciplinaires destinées à prendre en compte plusieurs
dimensions de l’enfance (la cognition et la culture, par exemple).
Qu'est-ce que ces évolutions disent des objets qu'ils traitent ? Comment transforment-elles ces
objets ? Comment s’inscrivent-elles dans l’histoire des sciences humaines et sociales, mais aussi
de l’objet « enfants/enfances » et de ses transformations ? De quoi dépendent, quand elles sont
atteintes, ces « consécrations » ou « mutations » disciplinaires/institutionnelles ? Quels en sont
ses acteurs ? Quels sont leurs objectifs ? Est-il possible d’évaluer leurs résultats ?
Les intervenants intéressés par les processus décrits dans cet appel, qu’ils en aient été témoins,
participants ou analystes, sont invités à faire part de leurs réflexions sur leurs formes, leur histoire,
leurs succès et leurs revers et, plus généralement, sur leurs implications concernant les pratiques et
les redéfinitions théoriques de la recherche. Les organisateurs encouragent les chercheurs et
doctorants de différentes disciplines (anthropologie, histoire, sociologie, droit, psychologie,
sciences de l'éducation, sciences cognitives, etc.), mais aussi les membres d'organisations qui
travaillent sur l'enfance, à proposer des communications.
Contact et organisation :
Les propositions à faire parvenir aux organisateurs comprendront entre 500 et 600 mots, et devront
être déposées sur le site http://jediscenf2013.sciencesconf.org, au plus tard le 15 janvier 2013. Les
auteurs des propositions retenues en seront informés fin février 2013, ainsi que des modalités
pratiques de la journée d'études. Veuillez contacter les organisateurs pour toute autre information
concernant cet appel à communication et la journée d’étude @ [email protected].
Comité scientifique
Doris Bonnet (DR IRD/CEAf)
Blandine Bril (DE EHESS/Grac)
Dorothée Dussy (CR CNRS / Iris)
Jean-Sébastien Eideliman (MCF U. Lille 3 / Ceries)
Jeanne-Véronique Pache (PR, U. Fribourg)
Elodie Razy (MCF, U. Liège / LASC)
Richard Rechtman (DE EHESS / Iris)
Comité d’organisation
Giuseppe Bolotta (doctorant U. de Milan)
Damien Boone (doctorant U. Lille 2/Ceraps)
Natacha Collomb (CR CNRS-EHESS/CASE)
Camille Salgues (doctorant EHESS/Iris)
Alice-Sophie Sarcinelli (doctorante EHESS
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